Les parents de l’enfant choisissent librement son prénom, et ne sont plus limités aux prénoms du calendrier depuis bien longtemps.
Pour autant, cette liberté est-elle totale et sans limite?
Le tribunal de Valenciennes a refusé récemment de valider les prénoms « Fraise » et « Nutella », jugés contraires à l’intérêt de l’enfant.
En effet, l’officier d’état civil contrôle le ou les prénoms au moment de la déclaration de naissance et avertit le procureur de la République s’il estime que :
- le prénom nuit à l’intérêt de l’enfant
- ou si le prénom méconnaît le droit d’un tiers à voir protéger son nom de famille
Le procureur peut ensuite saisir le juge aux affaires familiales qui a la possibilité de demander la suppression du prénom sur les registres de l’état civil.